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A propos de...

Marine Martinelli

2016

   Les personnages des bandes dessinées, de manga, de jeux vidéos ou encore de séries télévisées américaines habitent les dessins de Marine Martinelli. Du contour de la plume graphique des logiciels d’illustration à la mine graphite de ses crayons, son travail est fait de contrastes et de dualité, de lumière et de liberté. Sans détours, elle contourne les styles pour s’approprier les images iconiques de son adolescence.

Depuis toujours attirée par la création, elle débute des études supérieures en arts plastiques sur les bancs de l’université où elle allie les théories de l’histoire de l’art avec sa pratique plastique. Diplômée en Master 2 jeux vidéo ainsi qu’en Master 2 arts plastiques, elle se destine rapidement au métier de graphiste par la pratique du dessin numérique qui complète sa pratique du dessin traditionnel.

Son double cursus lui permet d’affiner son coup de crayon, mais aussi de s’intéresser à des médiums issus des nouvelles technologies tels que la 3D, l’animation, la retouche photo et vidéo. Une récente formation en Webdesign lui donne également accès au métier de Développeur Front-End. Aujourd’hui installée dans la capitale belge, elle continue de remplir son carton à dessins au fil de ses expériences et de ses rencontres. Sa palette s’affine tout en multipliant les outils, à la fois graphiste et artiste, elle manipule aussi bien les lignes à la surface de l’écran que les traits sur la feuille de papier.

Après de nombreuses heures à imaginer devant un ordinateur en respectant un cahier des charges, elle ressent le besoin de s’exprimer avec la matière de la mine de plomb, du pastel ou encore de la bombe de peinture. La base de ses recherches est issue d’images qu’elle collecte sur internet, qu’elle capture d’une scène de film ou qu’elle extrait d’un manga. Son coup de crayon se libère des contraintes afin de révéler le regard expressif de ses personnages issus de la fiction. Entre clarté et noirceur, entre lumière et pénombre, le détail en rouge sanguin accentue le contraste du dégradé en noir et blanc. Peu à peu, le dessin prend vie… L’artiste fait corps avec l’œuvre en grand format dépassant parfois l’échelle 1. Le temps d’évasion et de construction entre l’esquisse et la finition noue un lien particulier, presque intime entre la dessinatrice et sa création. Marine capture un dernier portrait photographique, symbole de l’affinité qu’elle entretient avec son œuvre, avant de la laisser gagner son autonomie.

Enfin, la curiosité l’a amené dans l’univers du graffiti où elle s’empare de certains codes et techniques pour poursuivre ses recherches plastiques. Dans le sous-bois, elle met en scène la peinture sur une installation de cellophane où elle expérimente de nouvelles formes et détourne à nouveau les visages devenus des icônes contemporaines. Parmi le fil ininterrompu d’images défilant sur internet, Marine Martinelli propose une vision personnelle des héros légendaires en constante mutation dans nos souvenirs d’enfance.

Site des artistes :

www.marinemartinelli.com

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